C’est une histoire
En petits dessins. Juste esquisser.
Des bouts de fragments rafistolés.
C’est son enfance un peu étrange.
Et c’est un film en bout de ficelles.
Sans prétention, parfois léger.
On souffle dessus.
Un courant d’air.
Partir, voler de ses propres ailes.
Ne pas copier .
Trouver sa voie
Et avancer sans oublier

CC

Elle est de mèche avec la poudre.
parfois noircie au bord des lèvres.
De feu, Gwendoline fait de la fumée
Avec la frousse de se répéter.
Hé, lâche prise ! Ça va péter.
Risquer ? Des éclats et des brûlures.
Mais surtout que rien ne se passe.
Pas de panique :
Vous aurez de longs tubes de verre
Pour voir et écouter les étoiles.
Ces corps dansant et qui fulminent
Là tout en bas, en dessous de nos pieds 

CC

Il dit qu’il habite, intimement.
Qu’il met en commun son intérieur.
Se met-il à nu, lorqu’il se dénude ?
Est-ce qu’il se compose lorsqu’il tend la main ?
Régis Sénèque dessine des horizons sur de la toile.
Des horizons qui se froissent, des horizons qui s’empilent.
Il repasse, presque, aux mêmes endroits.
Sur les mêmes tissus.
Il se déchauffe aussi.
Touche le fil du talon.
Et avance en équilibre sur toutes les coutures. 

CC

Dans le cadre du festival « Escaut, Rives, dérives », en collaboration avec l’association Escaut & Acier

Rémy Héritier change d’espace, l’espace change Rémy.
Il soliloque mais se documente.
On est toujours trop prudent.
Alors, ça saute, se retourne, bondit, s’arrête.
Pause. Ça danse ou quoi ?
Mais non ça parle.
Du bleu du ciel,
c’est bien évident que Rémy bataille contre lui-même.
Contre qui d’autre ?
A nous de dire et de voir.  

CC

Dans le cadre des cabarets de curiosités #3, en collaboration avec le Phénix scène nationale Valenciennes