Peter Lökös

Peter Lökös

Peter Lökös

Exposition côtéCour –  » L’aube des rimes »

L’H du Siège invite Peter Lökös du 20 septembre au 22 novembre 2025 pour une exposition côtéCour « L’aube des rimes ».

Peter Lökös, né en 1990 à Budapest en Hongrie, vit et travaille à Paris. Son travail est à l’intersection de l’art et de la science. Sa pratique artistique est empreinte de poésie. Des associations d’images et matières (organique – minérale) émerge un propos sur la réalité tangible et sensible. Engagé dans une recherche sur la boucle de la vie et ses métamorphoses, il interroge et met en lumière des phénomènes scientifiques visibles et invisibles, ordinaires mais méconnus.

Sa pratique interroge ce qui n’est pas visible mais fait partie intégrante de notre réalité. Il réalise des peintures, dessins, sculptures ou encore des vidéos pour sensibiliser les publics aux limites du visible qui ne s’arrêtent pas aux frontières perceptibles du corps.

côtéCour, programme d’exposition initié par L’H du Siège. Il a pour objet la mise en lumière de démarches artistiques émergentes et singulières. Ce dispositif s’inscrit dans les missions du centre d’art, à savoir le soutien à la création et sa diffusion.

 

Visible du 19 septembre au 22 novembre 2025 – ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h
sauf jours fériés, entrée gratuite.

Légende du visuel : détails, L’aube des rimes, dessin sur papier, chlorophylle, encre de chine, crayon, 56x76cm, 2024

Photo : © Peter Lökös © ADAGP

 

Rémi Uchéda

Rémi Uchéda

Rémi Uchéda

Exposition Parcours –  » Pêle-mêle « 

Rémi Uchéda, né en 1969 à Ganges en France, diplômé des écoles des Beaux-arts de Nîmes puis de Montpellier. Il vit et travaille à Paris et dans l’Aveyron. Artiste plasticien, performeur, curateur, il est membre fondateur des ateliers Babiole à Ivry-sur-Seine. Il est invité par L’H du Siège pour une exposition Parcours du 20 septembre au 22 novembre 2025, présentant un ensemble d’oeuvres récentes ou nouvelles et inédites.

« Le travail de Rémi Uchéda se déploie selon deux axes : il sculpte les corps lors de performances et les matériaux industriels auxquels il refuse toute dimension fonctionnelle. »*

Son point de départ pour la réalisation de ses œuvres repose sur l’utilisation d’objets et de matériaux qui vont tantôt être accumulés, assemblés ou modifiés. Il part d’éléments très concrets issus du monde contemporain, qu’il s’agisse de biens de consommation manufacturés, de structures ou de composantes industrielles, d’éléments mobilier, d’instruments ou encore d’outils agricoles. Cela peut-être aussi bien un andaineur (machine agricole pour le foin), des tuyaux de Durite armée en inox tressés, d’anciens pieds de machine à coudre empilés, des bonbonnes de gaz alignées, des pneus d’avion disséqués, des pieds de trampoline contorsionnés, des panneaux de signalétique d’interdiction associés à des dispositifs anti-pigeon… Ces éléments identifiables ou non aux premiers abords subissent des opérations d’assemblage par retrait, découpage ou pliage, générant de nouvelles formes et évocations. Le métal – matériau dominant – est parfois contrebalancé par des matériaux plus mous et souples (le caoutchouc, le skaï….) ou naturel (le foin). Les couleurs souvent vives participent aux gestes de métamorphose. Chez Rémi Uchéda, le détournement est le maître mot. Les éléments et objets employés sont systématiquement dépourvus ou empêchés de tout usage habituel. Cela génère de nouveaux dialogues, souvent facétieux, avec quelques clin d’œil à Marcel Duchamp ou encore à l’Arte povera.

Bien souvent, l’artiste joue de double sens, tant avec les idées que les objets. Les matériaux, la manière dont ils sont employés n’est pas anodine. La Durite armée (initialement destinée à maintenir la pression), l’andaineur (pour aligner le foin), les racks métalliques (pour stocker les bonbonnes de gaz), les structures et pieds (pour maintenir des objets, du mobilier), les panneaux de signalétique… constituent autant d’éléments déclinant une réflexion sur le rangement, le cadre, l’ordre et le maintien. Le plasticien interroge et détricote les usages et s’attache à la question de la tenue. Comment les choses tiennent entre elles et pour nous-mêmes, que ce soit physiquement, structurellement ou émotionnellement ? Qu’est-ce qui nous fait tenir, tous ensemble, l’un à l’autre ? Ces structures prêtes au rangement, à empêcher, à souder, à joindre, à coudre, sont là pour créer le dérangement et un questionnement possible.

« Les œuvres de Rémi Uchéda nous parlent des cadres dans lesquels nous évoluons, de notre manière de nous adapter à notre environnement, de la façon dont nous le structurons tout autant qu’il nous structure. La question de la posture traverse sa pratique, interrogeant aussi bien la place de l’individu dans le corps social que dans sa manière de défendre une idée ou un point de vue. »**

De manière métaphorique, Rémi Uchéda se joue d’un monde contraint où les choses sont définies, avec peu de marge d’expansion et de liberté. L’exposition Pêle-Mêle décline non sans humour ce qui est autorisé et ce qui est interdit, autorisant et célébrant la glissade et l’incartade en vis-à-vis de dispositifs de coercition, de mise au pas du monde et de l’humain. Une grande fresque peinte – surnommée Tissus aux bleus – fait le tour des murs. Tels des hématomes de peintures, ces tâches évanescentes fusent et grandissent. Elles répandent une expansion gorgée de douceur et de vitalité en regard des dispositifs et sculptures incarnant la contrainte, l’ordonnancement et l’alignement.

Depuis la cour jusqu’à l’espace d’exposition, l’artiste nous invite dans son univers étrange et familier à la fois, une forêt de signes où l’on se fraye un chemin sur le fil de l’équilibriste et au sein de laquelle se formule de multiples hypothèses.

Parcours est un format d’exposition monographique qui privilégie la présentation d’œuvres produites pour l’occasion mises en perspective avec des œuvres antérieures. L’accrochage est le fruit d’un dialogue avec l’artiste invité. Il doit permettre de poser un regard et de nourrir une réflexion, tout en offrant les conditions favorables à sa perception auprès des publics.

* Dominique Chabeau, Rémi Uchéda sculpteur de matière et de corps, Artaïs, 2013.
** https://www.progressgallery.com/artistes/remi-ucheda

* Légende du visuel : « Andaineur éclaté », 2022, métal peint, 1 x 4 x 2,5 m Crédit photographique : Rémi Uchéda
Visible du 19 septembre au 22 novembre 2025 ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h

sauf jours fériés, entrée gratuite,

 

Voyages Extraordinaires

Voyages Extraordinaire

Exposition au Museum of Art de Cheongju, Corée du Sud

C’est aujourd’hui, à l’initiative de L’H du Siège-centre d’art contemporain, que l’exposition « Voyages Extraordinaires » ouvre ses portes au Cheongju Museum of Art (CMOA), à Cheongju, en Corée du Sud, jusqu’au 9 juin 2024.           

Cette exposition est constituée d’œuvres issues des collections des Frac Grand Large et Picardie de la Région Hauts-de-France. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération signé en 2022 par le CMOA et L’H du Siège. Cet accord prévoit, dans la durée, l’accompagnement à l’échelon international d’artistes émergents, français et coréens, par un programme de soutien à la création et de diffusion.       

Avec cette exposition « Voyages Extraordinaires » dont le commissariat est assuré par le musée, c’est 62 œuvres de 38 artistes qui vont être présentées pour la première fois en Corée du Sud à un nouveau public. Parmi ces œuvres choisies par l’institution coréenne figurent celles de quatre artistes qui vivent et travaillent en région Hauts-de-France. Un dialogue s’instaure avec des œuvres majeures d’artistes internationalement reconnus, concourant ainsi à la visibilité d’artistes émergents et engagés dans le développement de leur démarche.

Au-delà de cette magnifique aventure artistique et humaine qu’incarne cette exposition, c’est aussi toute la question de la circulation des artistes et des œuvres qui est posée, et qui constitue l’un des points saillants de l’objet associatif porté par L’H du Siège.

Nous le savions déjà, bien-sûr, mais en échangeant au quotidien avec les artistes de leurs expériences internationales, nous comprenons encore plus crucialement aujourd’hui, que cette mobilité est une condition sine qua non de la vitalité de la création artistique. Elle constitue le mouvement et l’amplitude nécessaires à la création de nouveaux espaces visuels et mentaux qui nous permettent de réenchanter le monde offert à nos regards et perceptions, prenant en charge ses fragilités, ses différences, ses contradictions et complémentarités.

Cette exposition est encore pour L’H du Siège l’occasion d’affirmer sa capacité à mette en partage pour coordonner, piloter et générer une dynamique partenariale entre institutions régionales et une diffusion à l’international. Et de contribuer ainsi, ensemble, au rayonnement territorial et régional.

Le vernissage de l’exposition « Voyages extraordinaires » aura lieu le jeudi 11 avril 2024, en présence des Directeurs de L’H du Siège, des Frac Grand Large et Picardie et des artistes qui vivent et travaillent en région Hauts-de-France et participent à l’exposition. 

Ghislaine Vappereau

Ghislaine Vappereau

Ghislaine Vappereau

Signes domestiques

Pour sa rentrée de septembre, L’H du Siège présente à Valenciennes l’exposition Parcours « Signes domestiques » de Ghislaine Vappereau, qui inscrit sa démarche artistique dans le champ de la sculpture.

L’ensemble de cette recherche repose sur des dualités : basculement permanent des deux au trois dimensions, perception du moment arrêté confronté à la fluidité du temps, passage de la reconnaissance à la dénégation, du signe au matériau. 
L’ensemble de cette recherche repose sur des dualités : basculement permanent des deux au trois dimensions, perception du moment arrêté confronté à la fluidité du temps, passage de la reconnaissance à la dénégation, du signe au matériau. Ghislaine Vappereau aime à penser que le réel, même dans sa réalité la plus tangible, n’est jamais si éloigné de son abstraction, l’un soutenant l’autre.
Le réel considéré par l’artiste est celui de l’espace de la cuisine, espace banal, communément partagé, qui s’est raccourci à des éléments de mobilier : tables, chaises, carrelages, éléments alimentaires, brocs, assiettes, fruits, vaisselle.  
Les œuvres ainsi créées évoluent selon des matériaux (contreplaqué, cire, bois, textile, grillage, céramique, aluminium), des techniques et des échelles différentes. De l’installation à caractère scénographique à la sculpture sous forme de « bas-relief », d’études sous forme de livres typographiques et de photographies au dessin et à la sérigraphie, l’œuvre de Ghislaine Vappereau est une négociation avec le réel, depuis l’informe vers la forme reconnaissable et vice versa

Elle nous rappelle encore que toute démarche artistique s’inscrit dans la rencontre d’une histoire personnelle en prise avec le mouvement de l’histoire ou des histoires de classe, de genre, qui s’entrelacent les unes dans les autres. Tout n’étant finalement qu’une histoire de point de vue, de focale et de temporalité considérée. 

  • Vernissage en présence de l’artiste
    vendredi 18 septembre de 17h à 21h
  • Rencontre avec l’artiste et
    Laurent Perez, critique d’art
    samedi 17 octobre à 17h

Partenariats culturels
le Collège Paul Eluard à Beuvrages, le Collège Paul Duez à Cambrai, le Collège Turgot et Collège Villars à Denain, le Lycée Mansart à Marly, le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le Lycée Notre Dame à Valenciennes, l’École Supérieure d’Art et Design, la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes, l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.

Delta : un projet de médiation partagé

Delta : un projet de médiation partagé

Delta

Un projet de médiation partagé

Les trois centres d’art contemporains implantés en région Nord – Pas-de-Calais – Le Centre régional de la photographie du Nord – Pas-de-Calais (Douchy-les-Mines), l’Espace Croisé (Roubaix) et L’H du Siège (Valenciennes) – se sont réunis pour concevoir, ensemble, des formes de rencontres privilégiées entre des publics, des œuvres et des artistes.

Du 6 mars au 23 mars 2013, des œuvres photographiques de l’artothèque et de la collection du Centre régional de la photographie (CRP) et des vidéos issues de résidences d’artistes de l’Espace Croisé seront disposées dans la galerie L’H du Siège. Aussi, des outils de médiation, conçus expressément pour créer une interaction avec les publics, seront présents dans l’espace. Durant cette période, les médiatrices de chacune des structures accueilleront les visiteurs, individuels ou en groupes.

En pratique :
Les médiatrices présentes du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30 ont accueillit les visiteurs individuels, les familles et les groupes scolaires ou éloignés de l’offre culturelle dans la galerie de L’H du Siège. Les enseignants et formateurs ont été invités à contacter les médiatrices et prendre rendez-vous pour venir avec leurs classes ou leurs groupes afin de participer à un atelier.

Un temps fort et convivial a été organisé à la fin de cette expérience, le samedi 23 mars 2013 avec une présentation de Delta dès 15h, pour les publics de proximité, suivie de l’intervention de l’artiste Natalia Jaime-Cortez.

  • Temps fort & performance
    samedi 23 mars 2013
  • Exposition 
    du 6 mars au 23 mars 2013

Partenariats culturels

  • le Collège Paul Duez à Cambrai,
  • le Collège Turgot et Collège Villars à Denain,
  • le Lycée Mansart à Marly,
  • le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale,
  • le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle,
  • le lycée Pierre Joseph Laurent à Aniche
  • le Lycée Notre Dame à Valenciennes,
  • l’École Supérieure d’Art et Design,
  • la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes,
  • l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.