Laurence Nicola

Laurence Nicola

Laurence Nicola

Exposition Ricochet –  » Naître de l’infime « 

Laurence Nicola, née en 1975, vit et travaille à Saint-Malo. Elle est représentée par la galerie Ségolène Brossette à Paris. 

Son travail part d’un investissement du corps dans la matière. La vidéo, la photo, le dessin et l’installation se nourrissent et s’interrogent mutuellement.
L’observation de la transformation permanente de la nature par l’omniprésence des activités humaines nourrit sa démarche. L’errance lui permet la rencontre, la collecte. Du corps au paysage, son regard crée de l’étonnement, du trouble, du mystère. Telle une naturaliste, elle décrypte et révèle la complexité des relations entre les êtres et les choses. Ses œuvres nous invitent à regarder le vivant avec une attention fine et à tisser des liens entre intériorité et engagement au monde.

* Sans titre, 2023, tirage pigmentaire, 60 x 90 cm, photo : Laurence Nicola

Apolinne Grivelet

Apolinne Grivelet

Apolline Grivelet

Exposition côtéCour  » Solastalgie »

Apolline Grivelet vit et travaille au Quesnel-Aubry dans la région Hauts-de-France. Née en 1988, elle fait ses études aux Beaux-Arts de Paris où elle obtient le DNSAP en 2012.
Sa pratique, nourrie par les sciences naturelles, porte sur les relations entre l’espèce humaine et son environnement.
Ses dispositifs se déploient sur le temps long, invitant à observer des processus de transformations. Fascinée par le vivant, elle choisit de travailler avec plantes, animaux et processus biologiques, selon une démarche expérimentale qui explore au passage les implications éthiques de cette recherche.

 

  • Vernissage vendredi 9 septembre 2022 de 17h à 20h30 en présence de l’artiste 

Partenariats culturels
le Collège Paul Eluard à Beuvrages, le Collège Paul Duez à Cambrai, le Collège Turgot et Collège Villars à Denain, le Lycée Mansart à Marly, le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le Lycée Notre Dame à Valenciennes, l’École Supérieure d’Art et Design, la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes, l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.

Marion Richomme

Marion Richomme

Marion Richomme

Exposition côtéCour  » Beautiful landscape »

Née en 1986, Marion Richomme obtient son DNSEP aux Beaux-Arts de Nantes en 2011. À partir de 2016, elle s’installe dans l’Oise et fonde avec l’artiste Apolline Grivelet, à Quesnel-Aubry, l’association «La Menuiserie 2» qui développe un programme de résidence mettant l’accent sur la recherche et l’expérimentation. Marion Richomme a obtenu plusieurs bourses de recherche et création entre 2017 et 2023.

Son travail engage des réflexions sur la place de l’homme dans la nature à travers notamment la création de nouvelles espèces hybrides. La céramique est au coeur de sa pratique.

* Pneumatophores 1 (détail), 2018, grès noir. Photo : Marion Richomme (droits gérés par l’ADAGP)

  • Vernissage vendredi 15 septembre 2023 de 17h30 à 20h30 en présence de l’artiste 

Partenariats culturels
le Collège Paul Eluard à Beuvrages, le Collège Paul Duez à Cambrai, le Collège Turgot et Collège Villars à Denain, le Lycée Mansart à Marly, le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le Lycée Notre Dame à Valenciennes, l’École Supérieure d’Art et Design, la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes, l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.

Stéphanie Mansy

Stéphanie Mansy

Stéphanie Mansy

Exposition Parcours –  » La vue les nomme, mais la main les connaît « 

Stéphanie Mansy – dessinatrice et marcheuse – voyage sur le papier et dans les espaces. Elle va à la rencontre de lieux, souvent naturels mais aussi urbains, pour créer sur place (sur papier ou à même le mur) mais aussi de retour à l’atelier, selon un principe d’allers et retours. De ces immersions et itinérances, elle collecte, dans ses carnets, des impressions sensibles et fugitives. Elle y capte l’esprit du lieu, sa lumière, sa résonance, sa vie… qui deviennent ensuite la matière première pour ses œuvres. « Les dessins », nous dit l’artiste, « présentent des espaces parcourus, traversés, captés, investis. Ils tentent de retranscrire mes immersions et d’envahir l’espace de la feuille. » Il s’agit de « rendre compte de l’atmosphérique, du végétal, de l’organique, » de « capter l’essence des choses et la trace de leur immédiateté. »

Tel un sismographe, Stéphanie Mansy tente de capturer et retranscrire les énergies, les bruissements d’un lieu et par là, les instabilités et la dégradation du monde. Pour elle, le dessin est la trace d’un « instant suspendu », celui de la performance au sein de laquelle le corps, le geste interagissent de manière physique et sonore avec le support et l’espace où est réalisé le dessin.

Actuellement en résidence à la Casa de Velázquez à Madrid, l’artiste poursuit ses explorations (géo)graphiques. Elle apportera dans ses valises quelques carnets d’itinérances réalisés récemment. Ayant accès aux réserves du musée du Prado, au cabinet des arts graphiques, ainsi qu’au fonds de l’Académie royale de San Fernando, elle porte son attention sur la conservation des œuvres et à leurs altérations inévitables. Sous forme de correspondances dessinées, il est question de saisir la dimension fragile, éphémère et tactile de ces œuvres du passé.

Pour son exposition à L’H du Siège, d’autres œuvres sont présentées. La série Souffle, constituée de plusieurs dessins de paysages à la fois bouillonnants et contemplatifs, s’articule en regard de Ressac n°1*. Ce dessin monumental au pastel d’un noir profond, évoque par son dispositif de présentation – un rouleau se déployant dans l’espace depuis le mur – le mouvement des vagues. Le dessin, enroulé puis déroulé au fil des accrochages, met en contact son recto et son verso, se frotte, s’efface et se transforme. De manière générale, l’artiste accorde une importance aux accidents ou aux aléas de la vie d’une œuvre : l’envers du support, sa matérialité, les traces et empreintes involontaires, la fragilité constitutive du papier et le caractère volatile des médiums (pastel, fusain…). L’altération, la dégradation ou encore l’évolution d’une œuvre dans le temps sont au cœur de ses préoccupations. Un grand mural, réalisé in-situ et en collaboration avec des étudiant.e.s en art, se déploie sur les murs de l’espace d’exposition du centre d’art. Ce wall-drawing s’envisage comme une exploration physique de la surface : palimpseste constitué de traces, de trames, d’empreintes et de marquages à même de « faire chanter les murs » dans l’atmosphère et l’acoustique spécifique de la galerie.

L’exposition parcours La vue les nomme mais la main les connaît invite à un voyage sensible au travers de paysages sauvages au bord de l’abstraction, tantôt effervescents ou déliquescents, traversés par des nuées, explosions ou phénomènes atmosphériques. Mondes flottants ou chapes de plomb, entre apnées et respirations, le dessin invite ici à une expérience physique, syncopée, résolument fragile et vivante. Là où nos yeux ne proposent peut-être qu’une expérience incomplète ; là où notre corps et nos différents sens viennent prendre le relai…

* Les dessins issus de l’ensemble Souffle (2019) et Ressac n°1 (2019) appartiennent à la collection du Frac Picardie Hauts-de-France.

Mathurin Vanheeghe

Mathurin Vanheeghe

Mathurin Vanheeghe

Exposition côtéCour  » Diversion »

Mathurin Van Heeghe vit et travaille à Roubaix. Après avoir bénéficié de la classe préparatoire à l’école d’art du Calaisis-Le Concept en 2015-2016, il est diplômé du DNSEP en 2021 à l’esä Dunkerque -Tourcoing. Son travail explore les relations entre art et artisanat, questionne les notions de territoire et de mémoire, s’appuie sur le partage de différents savoir-faire. Sensible aux techniques, aux patrimoines matériels et immatériels ainsi qu’à la culture populaire, il veille à ce que sa production reste polysémique, afin que chacun.e puisse convoquer dans sa mémoire visuelle et sensorielle des souvenirs et références permettant de générer sa propre interprétation.

Mathurin Van Heeghe participe également à une exposition collective du 19 janvier au 9 mars 2023 à l’école d’art du Calaisis – Le Concept à Calais.

 

  • Vernissage vendredi 6 janvier 2023 de 17h à 20h30 en présence de l’artiste 

Partenariats culturels
le Collège Paul Eluard à Beuvrages, le Collège Paul Duez à Cambrai, le Collège Turgot et Collège Villars à Denain, le Lycée Mansart à Marly, le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le Lycée Notre Dame à Valenciennes, l’École Supérieure d’Art et Design, la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes, l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.

Gye Hoon Park

Gye Hoon Park

Gye Hoon Park

Exposition  » les 7 plans qui respirent » – 호흡하는7개의 쇼트

L’H du Siège a invité Gye Hoon Park pour une résidence à L’H du Siège en septembre 2022. Une exposition clôture ce temps de résidence du 7 janvier au 11 mars 2023.

Gye Hoon Park vit et travaille à Cheongju en Corée du Sud. Son travail se veut être une tension entre l’oubli et la mémoire, l’histoire et l’art. L’artiste investit les espaces d’exposition avec des ensembles de dessins qu’il considère comme des liens nécessaires à l’expression et la transmission. Selon un principe de stratification, il agrège des éléments d’origine variée, issus d’observations réelles ou de souvenirs. Il trame et recombine sur papier de nouvelles fictions poétiques à partir de ces fragments hétérogènes, qu’ils soient visuels, mémoriels ou émotionnels. Entre éclat, répétition et sédimentation, l’artiste use d’un geste répétitif qui troue et ouvre la surface du papier. Tel un sculpteur de bribes, il propose des récits ouverts à l’interprétation.