Germain Marguillard

Germain Marguillard

Germain Marguillard

Grande résidence

Pour l’automne 2023, l’artiste français Germain Marguillard est invité en grande résidence par L’H du Siège pour développer un projet s’inscrivant dans le champ de la sculpture.

L’EXPOSITION RÉSIDENCE consiste en la présentation et mise en espace d’oeuvres inédites produites à l’occasion de résidence de création.
Né en 1997, Germain Marguillard est un artiste plasticien vivant et travaillant à Rennes (FR). Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Rennes en 2021, il développe une pratique concentrée autour de gestes sculpturaux et scénographiques. En entremêlant des formes puisées aussi bien dans l’archéologie et l’histoire de l’art que dans son quotidien, ses installations nous plongent dans des mises en scène baignées d’une spiritualité tant archaïque que prospective, dans laquelle les grands mythes du passé et les questionnements sociétaux du présent fusionnent.
  • Vernissage  vendredi 10 janvier  de 17h30 à 20h30

Partenariats culturels
le Collège Paul Eluard à Beuvrages, le Collège Paul Duez à Cambrai, le Collège Turgot et Collège Villars à Denain, le Lycée Mansart à Marly, le Foyer Bethsaïde, le Collège Chasse Royale, le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle, le Lycée Notre Dame à Valenciennes, l’École Supérieure d’Art et Design, la Maison d’Arrêt et la Bibliothèque à Valenciennes, l’Association du Printemps Culturel à Douchy-les-Mines.

Sarah Krespin

Sarah Krespin

Sarah Krespin

résidence coup de pouce

Pour le printemps 2024, l’artiste Sarah Krespin est invitée en résidence Coup de Pouce par l’H du Siège pour développer une sculpture souple à grande échelle réalisée en tissage.

Sarah Krespin est née en 1993 à Londres. Elle vit et travaille à Sète en Occitanie.

Elle est titulaire d’un DMA art textile option tissage à l’École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris et d’un Master parcours Arts plastiques et création contemporaine de l’École des Arts de la Sorbonne à Paris. Elle a notamment exposé à la Galerie du Haut Pavé à Paris, à la Galerie Julie Caredda à Paris et lors de la Biennale Objet Textile de La Manufacture de Roubaix.

« Mon travail explore le mouvement de la matière. Le tissage hybride des fibres végétales et du métal pour faire naître une sculpture à la fois souple et rigide, statique et malléable. Les plis du tissu se figent momentanément grâce au métal. Chaque installation est un état transitoire. En s’approchant, on aperçoit la grille du processus de fabrication. La multitude de fils d’une extrême finesse indique un temps infiniment long passé à l’ouvrage. Comme des stratifications géologiques, l’accumulation des lignes horizontales matérialise le passage du temps dans l’espace. En se déplaçant, on passe d’un aspect rocheux, à une transparence, une fragilité proche de la chrysalide. Fossiles de créatures lointaines ou fragments déchus d’un paysage futur, l’installation évoque l’entropie et la transmutation des paysages. Ces formes se déploient, se meuvent dans l’espace et deviennent le sujet d’une chorégraphie. Chaque étape est photographiée pour en conserver une trace, qui sera aussi effacée. »

L’artiste a ouvert son atelier le we du 14 et 15 juin pour montrer une étape de sa résidence et présenter les œuvres produites durant ce temps de recherche.